Substantial variation of both opinions and practice regarding perioperative fluid resuscitation

Can J Surg. 2009 Jun;52(3):207-14.

Abstract

Background: There are no current standards of care guiding perioperative fluid administration, and clinicians continue to debate restrictive versus liberal fluid administration. We sought to simultaneously evaluate the opinions and practice of surgeons, intensivists and anesthesiologists in a single centre regarding perioperative fluid resuscitation.

Methods: A postal survey sent to surgeons, intensivists and anesthesiologists in a single academic health care centre presented case-based scenarios followed by questions on fluid requirements and 5-point Likert scales involving statements about resuscitation. We performed a retrospective chart review to evaluate amount and type of intra-and postoperative (72-h) fluid administration, urine output and postoperative ventilation time in patients undergoing uncomplicated esophagectomy or pneumonectomy.

Results: Seventy-four of 77 respondents (96%) agreed that precise fluid resuscitation diminishes the risk of adverse events. Surgeons overall gave less fluids than anesthesiologists or intensivists and used fewer resuscitation end points to estimate fluid requirements perioperatively. For right hemicolectomies, only 3% of surgeons chose a fluid rate greater than 150 mL/h, compared with 55% of intensivists. We reviewed 49 patients' charts (25 who had pneumonectomies, 24 who had esophagectomies) retrospectively. The coefficient of variation (COV = standard deviation divided by its mean) of fluid administration intraoperatively was 0.56 for pneumonectomy and 0.35 for esophagectomy; postoperatively, the COV was greater than 0.50 for the first 24 hours, but less than 0.50 after 24 hours postoperatively.

Conclusion: The presence of substantial variability of both opinion and practice of perioperative fluid resuscitation in a single centre supports the need for further research to identify objective methods to define perioperative fluid requirements and standards of perioperative resuscitation.

Contexte: Il n’existe actuellement aucune norme thérapeutique établie pour guider l’administration de liquides périopératoires et le débat se poursuit entre les médecins qui prônent une administration liquidienne respectivement restrictive et libérale. Nous avons voulu évaluer simultanément les opinions et la pratique des chirurgiens, des intensivistes et des anesthésiologistes attachés à un même centre en ce qui concerne la réanimation périopératoire.

Méthodes: Dans un sondage envoyé par la poste aux chirurgiens, intensivistes et anesthésiologistes d’un hôpital universitaire, nous avons présenté des histoires de cas accompagnées de questions relatives aux besoins liquidiens et d’échelles de Likert en 5 points reposant sur des énoncés ayant trait à la réanimation. Nous avons procédé à un examen rétrospectif des dossiers afin de noter les quantités et les types de liquides administrés durant et après les interventions (72 heures), le débit urinaire et la durée de la ventilation post-opératoire chez des patients devant subir une œsophagectomie ou une pneumonectomie non compliquées.

Résultats: Parmi 77 répondants, 74 (96 %) ont convenu qu’une réanimation liquidienne précise réduit le risque de réactions indésirables. Dans l’ensemble, les chirurgiens ont administré moins de liquides que les anesthésiologistes ou les intensivistes et ont utilisé moins de paramètres associés à la réanimation pour estimer les besoins liquidiens périopératoires. Dans les cas d’hémicolectomie droite, seulement 3 % des chirurgiens ont choisi un débit supérieur à 150 mL/h, contre 55 % des intensivistes. Nous avons passé en revue rétrospectivement les dossiers de 49 patients (25 ayant subi une pneumonectomie et 24, une œsophagectomie). Le coefficient de variation (COV = écart-type divisé par sa moyenne) de l’administration peropératoire de liquides se chiffrait à 0,56 dans les cas de pneumonectomie et à 0,35 dans les cas d’œsophagectomie; en post-opératoire, le COV a été supérieur à 0,50 pendant les 24 premières heures suivant l’intervention, mais inférieur à 0,50 après les 24 premières heures.

Conclusion: L’existence d’opinions et de pratiques substantiellement divergentes de réanimation liquidienne périopératoire dans un seul centre milite en faveur d’un approfondissement de la recherche afin d’établir des méthodes objectives pour définir les besoins liquidiens et établir les normes de réanimation en contexte périopératoire.

MeSH terms

  • Adolescent
  • Adult
  • Aged
  • Aged, 80 and over
  • Attitude of Health Personnel*
  • Cohort Studies
  • Esophagectomy
  • Female
  • Fluid Therapy*
  • Health Care Surveys
  • Humans
  • Intraoperative Care*
  • Male
  • Middle Aged
  • Pneumonectomy
  • Postoperative Care*
  • Practice Patterns, Physicians'*
  • Retrospective Studies
  • Young Adult