Treatment for cervical cancer can cause cessation of ovarian function in young patients. Physician counselling practices related to premature menopause and hormonal therapy (HT) for young cervical cancer patients is not well known. The primary objective of this study was to assess the frequency of HT counselling and usage among young cervical cancer patients. The secondary objective was to assess clinical and demographic factors associated with HT use.
This retrospective review included adult women younger than age 50 years who received treatment for cervical cancer between 2007 and 2017. Patient and disease characteristics, disease outcome, and documentation of HT and bone health counselling were collected from electronic records. Descriptive statistical analysis was performed for the primary objective, and independent t tests and χ2 tests were used for secondary objective data analysis.
In this study, 67 premenopausal women with cervical cancer (stages I–III) lost ovarian function from cancer treatment, of whom 52% had received counselling on HT from their oncologists. Thirty-nine percent of patients were using HT at the time of their last review. Younger women were more likely than older women to receive HT counselling (mean age 37.3 ± 6.6 y vs. 42.4 ± 6.0 y; P = 0.001). Counselling frequency and usage of HT were not affected by cancer stage, body mass index, or smoking status.
Young asymptomatic patients should receive HT if not contraindicated, yet half of qualified cervical cancer patients in this study received counselling on premature menopause and HT. Structured counselling on HT should be implemented as an integral part of cervical cancer care.
Le traitement du cancer du col de l’utérus peut entraîner l’arrêt de la fonction ovarienne chez les patientes jeunes. Les pratiques de consultation des médecins ne sont pas bien connues en ce qui concerne la ménopause prématurée et l’hormonothérapie (HT) chez les patientes jeunes atteintes d’un cancer du col. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer la fréquence des consultations et l’utilisation de l’HT chez les patientes jeunes atteintes d’un cancer du col. L’objectif secondaire était d’évaluer les facteurs cliniques et démographiques associés à l’utilisation de l’HT.
Cette analyse rétrospective portait sur des femmes adultes de moins de 50 ans ayant reçu un traitement contre le cancer du col de l’utérus entre 2007 et 2017. Les caractéristiques de la patiente et de la maladie, l’issue de la maladie ainsi que l’utilisation de l’HT et les conseils en santé osseuse sont tirés de dossiers électroniques. Une analyse statistique descriptive a été effectuée pour l’objectif principal, et des tests de Student et de χ2 indépendants ont été utilisés pour l’analyse des données pour l’objectif secondaire.
Dans cette étude, 67 femmes non ménopausées atteintes d’un cancer du col de l’utérus (stades I-III) ont perdu la fonction ovarienne en raison du traitement de leur cancer, dont 52 % avaient reçu des conseils sur l’HT par leur oncologue. Au moment de leur dernière évaluation, 39 % des patientes utilisaient l’HT. Les femmes plus jeunes étaient plus susceptibles que les femmes plus âgées de recevoir des conseils sur l’HT (âge moyen de 37,3 ± 6,6 ans p/r à 42,4 ± 6,0 ans; p = 0,001). Le stade du cancer, l’indice de masse corporelle et le tabagisme n’ont eu aucune incidence sur la fréquence des consultations et l’utilisation de l’HT.
Les patientes jeunes asymptomatiques devraient prendre une HT si elle n’est pas contre-indiquée, mais seulement la moitié des patientes admissibles atteintes d’un cancer du col de l’utérus ont reçu des conseils sur la ménopause prématurée et l’HT. Il y a lieu d’intégrer des conseils structurés sur l’HT dans le cadre des soins contre le cancer du col de l’utérus.